jeudi 19 février 2009

Le CRAC-Saguenay s'est dissous pour rejoindre l'UCL

Le blog du CRAC-Saguenay n'est plus en service. Le Collectif s'étant dissous pour rejoindre le collectif Emma Goldman, collectif local saguenéen de l'Union Communiste Libertaire. Vous pouvez visitez le blog du collectif Emma Goldman ici

samedi 29 novembre 2008

Pourquoi s'abstenir?

Voici un texte tiré du blog du comité abstentionniste de l'UQAM. Salutations à nos camarades uqamiens.

Pourquoi s'abstenir?

Un rendez-vous raté entre nous et la classe dominante canadienne, voilà ce que furent les élections du 14 octobre dernier. Près de 40% des électeurs et électrices qui ont refusé de participer à cette mascarade. Ce taux d’abstention record ne représente pas une paresse mais un ras-le-bol. Ne pas voter est un acte politique, il est refus de cautionner un ordre des choses qui ne nous plaît pas.

Et voilà qu’une autre campagne électorale a débuté. Le parti libéral désirant une majorité de sièges, nous revoilà en élections. Les promesses pleuvent sur la santé et l’éducation, alors que PQ et PLQ ont, il n’y a pas de cela si longtemps, passé la tronçonneuse dans ces services. La menace adéquiste est loin derrière, la possibilité d’un référendum est écartée et les mêmes vieilles idées sont lancées dans l’espace public avec un enrobage différent. Rien ne mobilise, la participation sera basse et cela nous réjouit. Tout ça, sur fond de crise financière : résultat normal d’un système économique qui se fonde sur l’extorsion du travail de la majorité, sur la spéculation et l’accumulation sans fin de capitaux par une minorité.

Celle-ci qui met en évidence deux réalités. Premièrement, que la société est constituée de classes en lutte. Les travailleurs et travailleuses, les sans-emplois et en face, ce qui constitue la classe dominante : grands propriétaires d’entreprises, spéculateurs, hauts gestionnaires. Une rivalité que vient occulter l’élection d’une part, par des discours sur la grande famille-société et d’autre part, en nous plaçant sur un pied d’égalité le temps du vote. La gauche électoraliste y participe tout autant. Deuxièmement, que les partis politiques ont des liens directs avec l’élite économique et forment donc leurs représentants. Leur réaction face à la crise est sans équivoque : il faut sauver l’économie, nous serrer la ceinture pour renflouer les poches de nos voleurs. On l’a vu aux États-Unis : l’amitié des démocrates et des républicains pour sauver les entreprises, les grandes banques et les grandes corporations. Un plan de 700 milliards ! Ici, au Québec, ce sera moins impressionnant mais tout aussi claire : les partis électoralistes sont les représentants de la classe dominante.

Ce qu’ils désirent, c’est notre appui à leur État. Cette grosse machine de domination d’une classe sur une autre. Dans laquelle se greffent de hauts fonctionnaires, technocrates que nous n’élisons pas et qui pourtant, prennent des décisions cruciales. Un État qui a comme cœur un parlement où siègent des députés auxquels nous offrons notre pouvoir lors du vote. Là réside bien le jeu, leur laisser notre force. Sur un système économique basé sur l’exploitation se superpose un système politique fondé sur l’extorsion de notre pouvoir. Ce pouvoir concentré, l’État le fait intervenir contre nous à toutes les fois que la police brise nos grèves, nos luttes et par la promulgation de lois d’exception (lois anti-terroriste, loi des mesures de guerre) attaquant ces Droits le légitimant.

Les campagnes électorales se vivent donc comme un nuage occultant cette réalité. Elles n’apparaissent que comme spectacle bien orchestré. Avec la participation de firmes de sondages et de marketing, des moyens techniques massifs sont mis en branle pour nous transformer en électeur, spectateur de la joute du pouvoir. Le tout se clôture dans le vote, acte individuel par excellence dans lequel nous pensons pouvoir lâcher notre frustration mais qui n’est, en ce sens, que soupape de la vapeur de la collision sociale. Pensons à ces employés de l’État qui, en 2005, après avoir été lessivé par le gouvernement Charest, ont promis « de se venger dans les urnes ».

À ce mot d’ordre aseptiseur, nous rétorquons que notre pouvoir est dans la lutte révolutionnaire. Lutte qui se joue en dehors de l’État, face à lui, contre la classe dominante. Contre le capitalisme, contre la démocratie des riches, nous voulons la démocratie directe et le plein contrôle sur nos moyens de production. Aucune réforme ne peut y parvenir, seule notre organisation en tant que classe peut le faire. L’abstention est, en ce sens, un premier acte politique vers la pratique révolutionnaire.

jeudi 27 novembre 2008

Une porte-parole de l'UCL au Saguenay en entrevue sur l'abstentionnisme

Une porte-parole du collectif local saguenéen de l'Union communiste libertaire à accordé une entrevue sur l'abstentionnisme sur les ondes de Radio-Canada cet après-midi. L'émission à été diffusé dans le cadre de l'émission "L'heure de pointe", une émission régional diffusée sur la première chaîne. Vous pouvez écouter l'émission ici sous le titre "N'allez pas voter!" dans l'émission du 27 novembre 2008.

mardi 25 novembre 2008

Fondation de l'Union communiste libertaire!

Le CRAC-Saguenay a participé en fin de semaine dernière au Congrès de fondation de l’Union communiste libertaire (UCL). En effet, depuis quelques mois, les membres du collectif avaient entrepris une réflexion collective quant à la possibilité d’adhésion à la nouvelle organisation communiste libertaire qui naîtrait de la refondation des collectifs québécois de la NEFAC. Quelque temps avant la tenue du Congrès, les membres du collectif ont adopté une proposition d’adhésion à la nouvelle organisation. Il s’agit maintenant d’une chose faite. Le CRAC-Saguenay est dorénavant un collectif local de l’UCL. Une refondation officielle du collectif local de l’UCL au Saguenay aura lieu en janvier 2009. Pour toutes questions concernant l’UCL ou l’avenir du CRAC-Saguenay, n’hésitez pas à communiquer avec nous.

 

Ici bas, le communiqué de fondation de l’UCL

 

Montréal, 23 novembre 2008 – Une nouvelle organisation révolutionnaire, l’Union communiste libertaire, a été fondée lors d’un congrès réunissant une cinquantaine de déléguéEs en fin de semaine dans Hochelaga Maisonneuve. La nouvelle organisation prendra la relève de l’Union régionale de la NEFAC au Québec.

 

Refondation

 

Le long processus de refondation de la Fédération des communistes libertaires du Nord-Est (NEFAC) au Québec, qui annonçait la volonté d’étendre l’anarchisme organisé à toutes les régions de la province, a permis de réunir pour la première fois sous la même bannière des libertaires provenant d’une demi-douzaine de villes de la province. Ainsi, la nouvelle organisation comptera des collectifs locaux dans les villes de Montréal, Québec et Sherbrooke mais également à Drummondville, Saint-Jérôme et à Saguenay ainsi que des liaisons dans quelques autres localités comme Trois-Rivières.

 

Les travaux du congrès ont surtout permis d’adopter une toute nouvelle constitution fixant le mode de fonctionnement unitaire de la nouvelle organisation (inspiré des acquis historiques du plateformisme), de faire une révision des buts et principes de la NEFAC en attendant l’adoption d’un manifeste communiste libertaire et de jeter les bases d’un plan d’action incluant une campagne sur la crise économique qui secoue actuellement le capitalisme.

 

Les congressistes ont reçu les salutations révolutionnaires de plusieurs organisations libertaires du monde entier, tels que: Worker’s Solidarity Alliance des Etats-Unis, Red Libertarias de Buenos Aires et la revue chilienne Ombre y Sociedad. L’Internationale des fédérations anarchistes, l’organisation française Alternative libertaire et Common Cause d’Ontario ont même jugé bon de déléguer des observateurs au congrès.

 

L’Union communiste libertaire est une organisation de militantEs provenant de divers mouvements de résistance, qui s'identifient à la tradition communiste dans l'anarchisme et ayant comme objectif commun une rupture révolutionnaire avec l'ordre établi. L'activité de l’UCL est organisée autour du développement théorique, de la diffusion des idées anarchiste et de l'intervention dans les luttes de notre classe, que ce soit de façon autonome ou par le biais d'une implication directe dans les mouvements sociaux.

 

Au plan théorique, L’Union communiste libertaire s'identifie aux principes communistes libertaires et s'appuie sur les bases théoriques de cette tradition particulière. Au plan tactique, L’UCL préconise l’implication dans les luttes sociales dans une perspective de radicalisation des mouvements sociaux et de construction de contre-pouvoir.

jeudi 6 novembre 2008

Textes sur l'abstentionnisme

Nous profitons de la période électorale pour remettre à l'ordre du jour le site internet de la campagne abstentionniste "Nous on vote pas" menés par la NEFAC et le RAME lors des élections provinciales de 2007. Le site contient, entre autre, plusieurs textes concernant l'abstentionnisme, la démocratie bourgeoise, le parlementarisme etc. Nous vous conseillons donc d'aller y jeter un petit coup d'oeil.


P.S Le CRAC publiera bientôt un texte expliquant sa position abstentionniste

lundi 3 novembre 2008

Affiches électorales et anti-guerre

C'est maintenant officielle, le Québec tombe encore en campagne électorale provinciale. Le Premier sinistre Jean Charest a rencontrer le lieutenant-gouverneur ce matin pour lui demander de dissoudre le parlement. Face à la désolation ambiante que provoque ces élections, nous avons décidé d'y mettre notre brin d'humour en préparant une affiche dénonçant la farce électorale. Allez, que le cirque commence!

Le collectif a aussi produit une affiche et des autocollants dénonçant l'occupation canadienne en Afghanistan. L'occupation de l'Afghanistan perdure et un retrait des troupes canadiennes est peu probable sans une mobilisation populaire sur cet enjeu. Devant le silence ambiant, nous avons décidés d'y mettre notre grain de sel.

Des autocollants sont disponibles, vous pouvez vous en procurer en communiquant avec nous: 
cracsaguenay@hotmail.com

Les affiches et autocollants sont disponible ici

mercredi 15 octobre 2008

Les abstentionnistes majoritaires!


tiré du blog La Commune de l'Union locale de Montréal de la NEFAC

«Un résultat prévisible, les conservateurs l'ont emporté, mais sont minoritaires. Par contre, il s'agit de la plus faible participation à des élections fédérales canadiennes, depuis que la Confédération a été créée, il y a 141 ans. C'est à dire le plus fort taux d'abstention jamais obtenu soit 41,7%! 

En regardant de plus près, on peut réaliser que le taux de participation aux élections générales du Canada a décliné ces deux dernières décennies, passant de 75% en 1988 à 61% en 2004, le niveau le plus bas de l'histoire du pays. Il a rebondi la dernière fois en 2006, frôlant les 65% pour finalement redescendre à 58,3% hier.

En faisant un calcul rapide, les Conservateurs ont obtenu 37,69% des voix, sur un taux de participation de 58,3%, ce qui indique qu'ils représentent 21,97% des voix de la population(15,31% pour les libéraux, 10,58% pour le NPD, 5,83% pour le Bloc, 4,22% pour les autres partis et 0,38% pour les indépendants)! En poursuivant cette logique si on additionne le résultat des 3 partis principaux(PLC, NPD et PCC) on arrive à une représentation de 47,86% de la population canadienne. On peut dès lors se demander qui le gouvernement pourra légitiment représenter?Aurions-nous atteint les limites de notre système parlementaire?
Il faut donc continuer la lutte, parce que la seule la lutte rapporte.Les urnes n'y changeront jamais rien!»